Coronavirus: la lutte se livre aussi sur le web

Avec l’épidémie de covid-19 qui sévit actuellement et la peur qu’elle engendre, la désinformation sur le web atteint des sommets inégalés. Les nouvelles bidons se propagent plus vite que le virus lui-même.

Elles peuvent être des plus farfelues. Créé en laboratoire, le virus aurait été volé par les Chinois d’un laboratoire canadienon trouverait parmi les remèdes huile de sésame, urine d’enfants et cocaïne, les États-Unis auraient le vaccin depuis longtemps, pour ne citer que quelques exemples.

Ces nouvelles, plus aptes à susciter des émotions fortes, captent davantage l’attention de la population. «Les neurosciences l’ont montré, nos cerveaux sont aux prises avec le biais de confirmation. Quand on veut une réponse, on a tendance à chercher celle qui va conforter notre intuition, notre peur », soutient Priscille Rivière, responsable communication de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale, à Paris.

Plus sensationnalistes, les fausses nouvelles circulent plus rapidement que les vraies et peuvent nuire considérablement aux efforts déployés par les autorités sanitaires pour endiguer l’épidémie, en laissant croire, par exemple, à de faux moyens de se protéger. L’OMS tente par tous les moyens de contrer la désinformation en offrant sur le plus de plateformes possible ce qu’on sait véritablement du virus. Récemment, c’est sur Tik Tok, le réseau social des adolescents et pré-adolescents, qu’ils se sont ouvert un compte. La lutte doit se jouer sur tous les terrains.

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