Lorsqu’on cherche à produire un document écrit qui sera accessible aux personnes ayant un handicap visuel, le choix de la police d’écriture n’est pas à négliger.
Première règle : les lettres ne doivent pas être vectorisées ni apparaître sous forme d’image, alors que les majuscules doivent pouvoir être accentuées, à défaut de quoi le lecteur d’écran ne pourra pas y accéder.
Pour les nombreuses personnes à la vue déclinante mais qui n’utilisent pas le lecteur d’écran, sans compter celles qui sont dyslexiques, il importe également que le document soit facile à déchiffrer.
On évitera les calligraphies cursives, les fioritures, les styles trop artistiques, jolis mais plus pénibles à décrypter. On doit en choisir une dont les lettres sont distinctes les unes des autres. Par exemple, certains styles distinguent mal le l (« L » minuscule), le I (ou « i » majuscule) et le 1, alors le b et le d, tout comme le p et le q, sont trop semblables et peuvent générer de la confusion.
Pensons également que les caractères qui ont un rapport à peu près égal entre le hauteur et la largeur sont plus lisibles que des caractères trop larges ou trop minces. Un x assez grand et une graisse normale seront aussi de bons indicateurs de lisibilité.
Le US Department of Health & Human Services recommande de façon non-officielle de recourir, pour la conception de documents PDF, de recourir aux polices d’écritures que nous connaissons tous : Verdana, Helvetica, Times New Roman, Arial, Tahoma, Calibri. Peu originales, certes, mais faciles à lire, et disponibles sur tous les supports, réduisant les risque que le lecteur ne puisse pas les ouvrir.
Le choix d’une police facile à lire sur de longues période rendra non seulement le texte accessible aux personnes ayant un handicap, mais sera également plus agréable à utiliser par l’ensemble de la population.